La musique de l’Antiquité

La musique de l'Antiquité

La musique semble avoir toujours existé : battements de mains, choc de pierres ou de morceaux de bois, le rythme fut le point de départ de cet art plusieurs fois millénaire. Depuis ses débuts, elle a suivi bien de chemins différents. Pour les hommes de l’Antiquité, la musique fut considérée comme venant des dieux. Les Grecs lui ont accordé bien plus d’importance qu’à d’autres arts majeurs comme la poésie, la danse et la médecine.

Grèce antique : Introduction à la musique classique

Ce qu’on nomme Antiquité commence du IIIe millénaire avant notre ère jusqu’au IVe siècle après Jésus-Christ, soit plus de 3000 ans d’Histoire. Les grecs ont été les premiers théoriciens de la musique. C’est le philosophe Pythagore et ses disciples : Philolaos de Crotone, Damon d’Athènes et Hippase de Métaponte, qui mirent en évidence le rapport entre les sons et les nombres. Ils créèrent le premier système musical de 7 notes. Il est dit que les égyptiens utilisaient déjà une gamme de 7 notes qu’ils avaient associées aux 7 planètes connues.

Pour tenter de restituer le système musical grec, nous disposons de quelques morceaux de musiques notées, mais aussi d’une description de la théorie et de la notation propre à la musique de cette époque. La table d’Alypius d’Alexandrie est aussi une base d’informations importantes car elle permet une conversion du solfège ancien vers le nôtre. Les Grecs utilisaient un système de notation instrumentale utilisant 15 signes spéciaux et un système de notation vocale utilisant les 24 lettres de l’alphabet ionien. Il y avait aussi des signes indiquant la durée, placé au-dessus des syllabes.
Ces notations étaient néanmoins peu utilisées. La musique se transmettait essentiellement à l’oral, de ce fait très peu de partitions ont pu arriver jusqu’à nous.

Malgré le rôle important que jouait la musique chez les Grecs, nous avons peu de témoignages concrets, uniquement des lambeaux de pièces difficilement exécutables :

  • Hymnes delphiques à Apollon (IIe siècle avant. Jésus-Christ.)
  • Epitaphe de Seikilos (IIe-IIIe siècle après Jésus-Christ)

Le fondement du système musical grec repose sur le tétracorde, formé par une succession de 4 sons conjoint dont les 2 extrêmes sont à un intervalle de quarte (2 tons et 1 demi-ton).

Les notes intermédiaires occupent des positions variées selon le genre du tétracorde :

  • Diatonique (½ ton, ton , ton)
  • Chromatique (½ ton , ½ ton , 1 ½ ton)
  • Enharmonique (¼ ton, ¼ ton, 2 tons)

La musique des Grecs était purement mélodique, ils ne connaissaient ni l’harmonie, ni la polyphonie.

 

La musique de l'Antiquité
Le système de notation de l’Antiquité

L’histoire du Solfège remonte à bien des siècles. Découvrez son origine mais aussi son évolution 

 

Les instruments de l’Antiquité

Comme dans d’autres civilisations de l’antiquité, on trouve l’usage de la voix ainsi que 3 familles d’instruments :

  • Les instruments à cordes (Cordophones)
  • À vent (Aérophones)
  • À percussion (Idiophones)

Les instruments Cordes

L’instrument à cordes emblématique des grecs est la LYRE. La Lyre est un instrument qui comportait 3, 5 ou encore 7 cordes et dont la caisse de résonance était composée d’une carapace de tortue travaillée et d’une peau de bœuf tendue. Les cordes étaient en tendons.

Le BARBITOS est une Lyre plus grande et plus grave. Elle fut jouée entre autres par Alcée, Sappho et leurs disciples. On en jouait régulièrement pour honorer Dionysos.

La Lyre a peu à peu évolué vers la CITHARE. Ressemblant à la Lyre, le nombre de corde de la Cithare peut monter jusqu’à 15 voire 18. La caisse de résonance est en bois, prolongée par des bras coudés le plus souvent en ivoire.

La HARPE, qui est un des instruments à cordes les plus anciens, hérité des égyptiens.

Le PANDORE se compose de 3 cordes, en nous rappelant le Luth : il se joue avec un plectre (ancêtre du médiator) et la note est obtenue en déplaçant la main gauche sur les cordes. On l’appelle aussi TRICHORDE.

Les instruments à Vent

Le principal instrument à vent des Grecs est l’AULOS, qui comporte deux chalumeaux en roseau. Contrairement à la flûte de cette époque, l’instrument se joue à l’aide d’une anche.

l’Aulos évoluera et finira par créer d’autres types instruments : L’ASCAULE est équipé d’une outre gonflée d’air et le MONAULE, Aulos à un seul chalumeau.

Les instruments à Percussion

Les SISTRES sont constitués de pièces métalliques qui s’entrechoquent.

Les TYMPANUMS sont des tambourins, constitués d’un cercle de bois couvert de peaux tendues sur les 2 côtés au moyen d’un lacet.

Et les CROTALES qui sont deux disques métalliques que l’on entrechoque.

 

La musique de l'Antiquité
Instrument de l’Antiquité

Une poétesse : Sappho

Sappho est une poétesse Grecque de l’Antiquité qui a vécu au VIIème siècle et avant Jésus-Christ. Comme les poètes de l’époque, elle était également musicienne et jouait de la Lyre, plus précisément du Barbitos. Elle enseignait à ses élèves, la grâce, l’art lyrique, l’amour par des codes spécifiques, notamment la métrique, ce qui fera d’elles, des jeunes femmes accomplies

Sappho était très célèbre et appréciée dans l’Antiquité. Dans une épigramme qui fut attribuée à Platon, l’auteur la qualifie de “dixième Muse“.
Sappho a fait un grand nombre d’odes, d’épigrammes, d’élégies, d’épithalames. Elle aurait composé neuf livres de poésie lyrique, cependant, il ne nous reste d’elle que quelques rares morceaux et des fragments d’oeuvres. Un seul poème est arrivé jusqu’à notre époque dans son intégralité : Ode à Aphrodite.

L’Ode à Aphrodite est une “prière “ adressée par Sappho à la déesse Aphrodite pour que la jeune fille qu’elle désire réponde à son amour.
Son thème favori semble être la passion amoureuse. Elle ne cachait pas dans sa poésie son amour des jeunes filles et son désir pour elles. Dans sa poésie s’exprime un amour sacré pour ces jeunes femmes qui la délaisseront vers un autre séjour, quittant l’île et sa compagnie pour toujours.

D’après Plutarque dans son traité De la musique, Sappho aurait inventé le mode mixolydien, l’un des trois principaux modes de la musique grecque antique.

 

La musique de l'Antiquité
Sappho

Musique de la Rome antique

Comparé à la musique de l’antiquité grecque, celle de la Rome antique est beaucoup moins connue. Assurément, les sources en rapport avec la musique de la Grèce antique et les informations, tels que les théories musicales de Pythagore et d’Aristoxène sont nombreuses. À l’inverse, peu de choses ont survécu sur la musique de la Rome antique.

Il semble que les Romains n’avaient pas d’attache particulière à cet art. Ils n’ont jamais consigner leur musique et ont dû emprunter la notation musicale des Grecs.

Malgré cela, les Romains ont assez apprécié la musique. De plus ils ont eu accès à un bon nombre d’instruments tels que :

  • La Tuba latine faisait partie de la famille des Cuivres, comme le Tuba moderne. Elle ressemblait fortement au Cor d’harmonie d’aujourd’hui. Elle possédait une longue trompe en bronze munie à son extrémité d’un pavillon conique amovible
  • Pour accompagner les danses rythmiques de certains rites, ils utilisaient les cymbales en cuivre, le sistre mais aussi les timbales et les castagnettes
  • Le corps du buccin était un instrument qui ressemblait à la lettre G, faisant partie de la famille des Cuivres
  • La Lyre, le Luth et la Cithare

 

La musique dans l'antiquité
Monument de la Rome Antique

 

Conclusion

Dans la musique moderne, l’harmonie et le timbre ont pris une très grande place, contrairement à celle de la Grèce antique qui durant des siècles n’a consisté que dans le rythme et dans la mélodie. Toutefois, deux des théoriciens de l’antiquité : Aristoxène et Ptolémée, ont traité de l’harmonie. Mais celle-ci, telle que l’un et l’autre l’entendaient, n’a que peu de choses en commun avec ce que nous appelons aujourd’hui l’harmonie, c’est-à-dire la formation et l’enchaînement des accords.

 

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Les femmes compositrices

Les femmes compositrices

Chopin, Bach, Mozart, Beethoven…La liste des grands compositeurs masculins est longue. Pourtant, les femmes compositrices existent depuis des siècles. Mais elles sont, et de loin, bien moins connues que leurs confrères. Pourquoi joue-t-on si peu d’œuvres de femmes compositrices ? Leurs œuvres ne plaisent-elles pas ? Les raisons sont multiples et bien des hypothèses ont été écrites ou restent encore à approfondir pour trouver une explication. Découvrez sans plus tarder quelques-unes de ces femmes compositrices.

Fanny Mendelssohn

Fanny Mendelssohn est une compositrice et pianiste allemande, née en 1805 à Berlin dans une famille d’intellectuels. Dotée d’une très bonne mémoire, son talent de musicienne se manifesta très tôt. Elle composa très jeune, se révélant être une pianiste extrêmement douée. C’est à ses 13 ans qu’elle joue pour la première fois l’intégralité des préludes du Livre 1 du Clavier bien tempéré de Jean-Sébastien Bach et ce par cœur. Ce qui impressionna sa famille. La composition prenait une place très importante dans sa vie.

L’interdiction prononcé par le père de la compositrice

Bien qu’elle soit une talentueuse pianiste et compositrice, ni son père, ni son frère ne l’a soutenue et l’ont empêché de pratiquer sa passion et de faire de la musique son métier. Selon le père, les concerts publics et la publication de ses compositions, ne faisaient pas partie des “activités féminines“. À ses 14 ans, il l’a donc conjuré à se concentrer sur son futur rôle de femme mariée et de mère.

Abraham Mendelssohn, écrivit à sa fille, alors âgée de 15 ans: “La musique deviendra sans doute pour Felix un métier, tandis que pour toi, elle ne peut et ne doit devenir qu’un agrément, et jamais l’élément déterminant de ton être et tes actes “.

Pendant que son frère Félix avait l’occasion de parfaire son art en se produisant comme pianiste à travers ses nombreux voyages, Fanny devait faire face aux interdictions d’Abraham Mendelssohn et aux limites de sa condition sociale. Malgré l’éducation qu’elle a reçu qui est similaire à celle de son frère, et les dons dont elle disposait, elle devait rester au domicile familial.

Au début des années 1820, les Mendelssohn organisaient des concerts privés, n’autorisant que les amis et connaissances de la famille, et ce dans leur demeure se situant à Berlin. Ces concerts continuaient d’avoir lieu même après le mariage de F. Mendelssohn avec Wilhelm Hensel. Ils étaient pour elle les seules occasions de se produire devant un public.

C’est seulement à la fin de sa vie que Fanny Mendelssohn s’oppose à son frère, quand celui-ci tente de lui interdire de publier ses œuvres en tant que compositrice. En un an, elle publie ses lieder, ses œuvres pour piano et ses œuvres vocales pour chœur.

On peut aujourd’hui recenser 6 œuvres de la compositrice

    • Lieder
    • Das Jahr, cycle pour Piano
    • Trio pour piano Op. posth. 2
    • Ouverture pour Orchestre
    • Oratorio Musik fuer die Toten der Cholera-Epidemie
    • Hero und Leander pour Soprano, Piano et Orchestre

 

Les femmes compositrices
Fanny Mendelssohn

Clara Schumann

Clara Wieck, de son nom d’épouse Schumann, est née en 1819 à Leipzig en Allemagne. Étant l’une des rares femmes compositrices de l’ère romantique, elle considérée comme la pianiste la plus remarquable de son époque. Nous recensons aujourd’hui plus de quarante œuvres de la compositrice.

Dès son plus jeune âge, initiée à la musique par son père, elle suit plusieurs cours de musique, dont : ceux de Piano, de Violon, de chant et de composition. C’est à six ans qu’elle donna son premier concert auprès d’une pianiste très réputée: Émilie Reichhold. Elle y rencontra son premier succès. C’est durant l’année de ses neuf ans que Clara rencontra Robert Schumann, âgé de dix-sept ans, après avoir été invité à jouer chez le Dr. Ernst où Robert Schumann étudiait auprès de son père.

En 1830, âgée de onze ans, elle commença une tournée musicale en Europe, en direction de Paris. Grâce à ses nombreux déplacements et à l’adoration que lui portait le public européen, Clara Wieck se bâtit une grande réputation en tant que pianiste. Chacune de ses apparitions sur scène provoqua l’admiration des spectateurs et des personnalités de l’époque. Des grands compositeurs, tels que Liszt, parlera d’elle comme une “grande prêtresse de l’art “ et Paganini dira : “Elle a la vocation de l’art parce qu’elle en a le sentiment“.

Suite aux performances de la compositrice à Vienne, qui souleva l’enthousiasme de Frédéric Chopin, celui-ci lui consacra plusieurs articles élogieux dans des journaux parisiens. Clara est alors âgée de 18 ans. Elle est remarquée en particulier pour sa facilité à jouer de mémoire, acquise grâce à la formation musicale à l’oreille de son père.

Discrète, observatrice et réfléchie, ces mots désignent parfaitement Clara Schumann. Découvrez son signe astrologique qui vous dévoile sa personnalité 

Clara Wieck devenue Clara Schumann

C’est au 18ème anniversaire de Clara Wieck que Robert Schumann lui demanda sa main. Toutefois, plusieurs obstacles vont alors se dresser face au nouveau couple. Le père de Clara, n’étant pas d’accord avec cet amour, déclara que si Clara épouse Robert, elle ne serait plus sa fille. Après des années à interdire que les jeunes amants se voient, il intente un procès aux futurs mariés. À la suite des décisions du procès, le jeune couple est autorisé à se marier.

Le talent de Clara Schumann se retrouve vite dans l’ombre de son mari. Cette existence rêvée est vite rattrapée par des tâches domestiques. Cependant, Clara reste l’une des rares femmes compositrices capables de vivre de son art dans une période dominée par des compositeurs masculins. Elle passa de la virtuosité de ses oeuvres vers un répertoire davantage sérieux et représentatif du Nouveau Romantisme.

Même après la mort de son mari, en 1856, elle a travaillé à faire connaitre et diffuser les œuvres du défunt.

 

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Clara Schumann

 

Lili Boulanger

Marie Juliette Boulanger, dite Lili Boulanger, est une compositrice française, née à Paris en 1893. Lili Boulanger naît dans une famille de musiciens. Son père, Ernest Boulanger est compositeur et professeur de chant au Conservatoire de Paris.

Lili Boulanger, montre très tôt des talents musicaux étonnants. À l’âge de six ans, elle déchiffre déjà au piano des mélodies, notamment celles de Gabriel Fauré qui l’accompagne dans ses interprétations. Entrée au Conservatoire National de Paris en 1909, elle concourt une première fois pour le prix de Rome la même année. Cependant, une tuberculose intestinale l’oblige à se retirer de la compétition. Elle se présente une deuxième fois, l’année suivante, au concours qu’elle remporte à l’unanimité. Lili Boulanger devient non seulement la première femme à recevoir cette distinction mais reste également l’une des plus jeunes lauréates à avoir remporté ce prix. Elle est alors âgée de 19 ans.

Lili Boulanger, s’installa à la Villa Médicis où elle composa la plus grande partie de son œuvre. En décembre 1915, elle fonde avec sa sœur Nadia Boulanger, la Gazette des classes de composition du Conservatoire, organisme privé, qui permet aux musiciens engagés dans la guerre d’échanger des informations. Une dizaine de numéros seront alors publiés jusqu’en juin 1918.

Elle continua de composer jusqu’à sa mort en 1918, des suites de la tuberculose.

 

Les femmes compositrices
Lili boulanger

 

Vous souhaitez remonter un peu plus dans le temps et découvrir une compositrice beaucoup plus ancienne ? Découvrez dans cet article Sappho, la compositrice star de l’antiquité grecque.

Élisabeth Jacquet de La Guerre

Élisabeth Jacquet de La Guerre, est une compositrice et claveciniste française, née en 1665 à Paris. Elle est la plus célèbre des compositrices sous Louis XIV et Louis XV.

Le père d’Élisabeth Jacquet de La Guerre, appartient à une dynastie de musiciens bien connus aux ramifications multiples. C’est lui qui s’est chargé de son éducation musicale. Parmi ses frères et sœurs, Elisabeth Jacquet montre rapidement d’étonnantes dispositions pour le clavecin et pour le chant. Enfant prodige, vers l’âge de huit ans, elle est introduite à la cour de Louis XIV, où elle égaie les salons en chantant et en jouant le Clavecin.

Après avoir quitté la cour, elle devient une claveciniste et une professeure renommée. C’est en 1694 qu’elle créa son opéra “Céphale et Procris“ à l’Académie Royale de Musique. Malheureusement, l’Opéra eut peu de succès.

En 1707, elle publie six sonates pour Violon et Clavecin ainsi que des pièces pour Clavecin seul. Elle s’essaie à tous les genres musicaux : cantates religieuses, cantates profanes, pièces de tradition française et nouveautés italiennes.

Toute sa vie, Elisabeth Jacquet de La Guerre a œuvré pour faire jouer sa musique dans les plus hautes sphères musicales de son époque, passant outre les entraves liées à son statut de femme.

Élisabeth Jacquet de La Guerre est considérée comme l’une des premières femmes en France à avoir composé un Opéra-Ballet et reste reconnu pour sa musique pour Clavecin.

 

Les femmes compositrices
Élisabeth Jacquet de La Guerre

 

Madalena Casulana

Maddalena Casulana est une compositrice, luthiste et chanteuse italienne née vers 1544. Elle a reçu son éducation à Casole puis a déménagé à Florence, où ses mécènes ont été les premiers à écouter ses compositions. De là, elle se rend à Venise, où elle donne des cours particuliers de chant et de composition à partir de 1568.

C’est à l’âge de 20 ans que Maddalena Casulana débuta sa carrière. Sa première œuvre connue, le recueil de quatre madrigaux Il Desiderio, date de 1566. Deux ans plus tard elle publie à Venise son premier livre de Madrigaux pour quatre voix, Il primo libro di madrigali, première œuvre musicale publiée par une femme.

En 1568, Antonio Molino un marchand, acteur et écrivain Vénitien, qui est considéré comme l’un des pères fondateurs de la Commedia dell’arte, dédicace son livre de Madrigaux à Maddelana Casulana. Il y indique que ce livre n’aurait jamais pu voir le jour sans les leçons de musique dispensées par la compositrice. De même, en 1569, le peintre et poète Giambattista Maganza lui dédia une chanson.

L’œuvre de la compositrice se compose de trois livres pour un total de 66 Madrigaux, qui sont les premières œuvres composées par une femme à être éditées.

Maddalena Casulana fut la première femme connue à avoir ouvertement fait de la composition et de la musique son métier.

 

Les femmes compositrices
Madalena Casulana

Conclusion

Les femmes compositrices ont toujours existé, mais elles ont dû faire preuve de ruse et parfois d’audace pour se faire reconnaître et pour faire jouer leur musique. Il a été difficile pour les compositrices de l’époque de se faire un nom malgré leurs talents, et c’est encore le cas pour celles d’aujourd’hui. Heureusement, les initiatives se multiplient pour les faire connaître. Le festival Présences Féminines ne programme que des oeuvres de femmes depuis une dizaine d’années et l’association ComposHer propose des listes de lecture, des entretiens ainsi que des partitions de compositrices.

 

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